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Déduction des frais professionnels : le barème kilométrique 2022 est publié

14/02/2022
Les barèmes qui peuvent être utilisés notamment par les salariés qui optent pour l’évaluation de leurs frais réels de déplacements professionnels viennent d’être publiés pour l’imposition des revenus de 2021.

Les contribuables qui utilisent leur véhicule personnel pour des déplacements professionnels peuvent opter pour une déduction des frais pour leur montant réel et justifié. Par mesure de simplification, ils peuvent recourir au barème kilométrique publié chaque année par l'Administration. Le barème pour 2022 vient d'être publié et, comme annoncé par le Premier ministre fin janvier, les différents coefficients de calcul, applicables aux frais supportés en 2021, ont été exceptionnellement revalorisés de 10 %.

Barème applicable aux automobiles

 

Puissance administrative

Jusqu’à 5 000 km

De 5 001 à 20 000 km

Plus de 20 000 km

3 CV et moins

d × 0,502

(d × 0,3) + 1007

d × 0,35

4 CV

d × 0,575

(d × 0,323) + 1 262

d × 0,387

5 CV

d × 0,603

(d × 0,339) + 1 320

d × 0,405

6 CV

d × 0,631

(d × 0,355) + 1 382

d × 0,425

7 CV et plus

d × 0,661

(d × 0,374) + 1 435

d × 0,446

d = distance parcourue en km

 

Barèmes applicables aux deux-roues

 

Barème applicable aux motos (cylindrée > 50 cm3)

Puissance administrative

Jusqu’à 3 000 km

De 3 001 à 6 000 km

Plus de 6 000 km

1 ou 2 CV

d × 0,375

(d × 0,094) + 845

d × 0,234

3, 4 et 5 CV

d × 0,444

(d × 0,078) + 1099

d × 0,261

Plus de 5 CV

d × 0,575

(d × 0,075) + 1 502

d × 0,325

Barème applicable aux cyclomoteurs

≤ 50 cm3

d × 0,299

(d × 0,07) + 458

d × 0,162

d = distance parcourue en km

 

Rappelons que le barème kilométrique peut être utilisé pour les véhicules dont le salarié lui-même ou, le cas échéant, l'un des membres de son foyer fiscal, est personnellement propriétaire. Il prend en compte notamment la dépréciation du véhicule, les frais de réparation et d’entretien, les dépenses de pneumatiques, la consommation de carburant (essence, électricité, etc.), les primes d’assurances ou encore les frais d’achat des casques et des protections. Certains frais ne sont pas pris en compte et peuvent, sous réserve des justifications nécessaires, être ajoutés au montant des frais de transport évalués en fonction du barème kilométrique. Il s’agit :

- des frais de garage, qui sont essentiellement constitués par les frais de stationnement au sens large (parcmètres, parking de plus ou moins longue durée) ;
- des frais de péage d’autoroute ;
- des intérêts annuels afférents à l’achat à crédit du véhicule, retenus au prorata de son utilisation professionnelle.

 

Source : arrêté ECOE2202731A du 1-2-2021 : JO du 13-2

© Lefebvre Dalloz

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