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Immobilier : automne morose dans les grandes agglomérations

03/11/2021
Conséquence de l'intérêt des acheteurs pour les villes moyennes et les zones rurales, les prix de l'immobilier ancien stagnent voire baissent dans les grandes agglomérations cet automne, à l'exception de Marseille.

Les prix de l'immobilier ancien marquent le pas dans les grandes agglomérations depuis la rentrée et, selon le dernier baromètre du site Meilleursagents.com, les quelques métropoles qui résistaient encore jusqu'à maintenant sont à leur tour frappées par la baisse des prix. Longtemps moteurs du marché, Nantes et Strasbourg enregistrent, en effet, les plus fortes baisses au cours du mois écoulé, respectivement - 0,5 % et - 0,8 %. À Paris, la baisse tend même à s'accélérer : - 0,4 % au cours des trente derniers jours et – 0,7 % sur deux mois. Le prix moyen dans la capitale atteint désormais 10 377 € le m2, en recul de 1,3 % sur un an. Seule Marseille semble encore tirer son épingle du jeu. Les prix y progressent de 0,8 % sur un mois et de 5,8 % sur un an, mais ils demeurent encore trois fois moins chers que ceux de la capitale, souligne Meilleursagents.

Les autres signes de la morosité automnale dans ces grandes agglomérations sont, d'une part, la chute drastique de l'indice de tension immobilière et, d'autre part, l'allongement des délais de vente. À Paris par exemple, Meilleursagents estime qu'il n'y a plus que 8 % d'acheteurs en plus que de vendeurs, contre 22 % en juin dernier, et 64 jours en moyenne sont nécessaires pour qu'un bien trouve acquéreur, soit 15 jours de plus qu'au printemps.

Baromètre Meilleurs Agents des prix de l'immobilier n° 139, novembre 2021.

© Lefebvre Dalloz

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